LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 28 décembre 2011
BONNE ANNÉE GRAND NEZ !
Social Buttons by LinkskuVeille de Noël et, si tard, plus un seul sapin à vendre. Nulle part. Dépit. Aller m’en scier un petit en terre-de-la-couronne. Couronne chérie du militariste-royaliste ce con de Harper. Moi en hors-la-loi avec ma sciotte ! Au journal du surlendemain de Noël, journaux, les bilans fastidieux. Les gros événements, en un ordre capricieux. Pour certains, le numéro « un » c’est le chirurgien fou de jalousie, vaniteux déboussolé de St Jérôme, sa sauvage tuerie d’imbécile d’orgueilleux démentiel. Un docteur en médecine qui assassine, sauvage, un papa dénaturé, un boucher (ô chirurgie !) poignardant ses petits enfants (qu’il gardait) ! Dans un certain ordre s’alignent : deux, des Hells, bandits libérés pour cause de trop longue attente de procès, trois, le Rapport-Duchesneau, quatre, le sexooliste parisien Strauss-Khan et sa Noire qu’il assaille dans un Sofitel de Manhattan.
Silence mondial sur ma coupe illégale d’un petit sapin en forêt ! Ouf ! Attendons ce « Bye-Bye 2011», revue annuelle à la télé publique. Autre bilan. Très québécois ? Prévoir qu’il n’y aura rien sur ces étonnantes, surprenantes, révoltes en Afrique du nord. Rien sur les la mort de mon ami mort Gaston L’Heureux ou sur notre brillant cinéaste Villeneuve au bord de gager un Oscar à Hollywood bientôt. Rien sur le tueur fou de Tucson en Arizona ? Rien sur « le skieur Guay » un québécois champion du monde en ski en Allemagne. Et rien sur ce bourgeois millionnaire, François Legault, son parti politique incolore, prudent ? Rien sur les premiers coups de « Marteau » avec l’arrestation de six fraudeurs dont cette mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean ? Il faut faire rire d’abord et avant tout. Le Bye-bye une fois de plus ne sera pas une vraie « revue » de l’année 2011 ». Et pas un mot sur ce grand-père « pompette » qui renverse un vaisselier à Duvernay ? Moi. Ma honte. Je ne touchais plus au divin pastis, ma chère liqueur du temps jadis. Chez Pierre Boucher (ex-directeur du Cégep St-Laurent) mon beauf’ qui débouche une neuve fiole de son pastis. Abus. Deux grands verres ! Mon dérapage éthylique au moment de savourer la jolie bûche venue de l’École hôtelière de Ste Adèle, toute inquiète, ma tendre Raymonde qui me jettera sur les épaules « le manteau de Noé ». Devoir quitter Laval (« belle nuit, sainte nuit…) et abandonner, hélas, les joyeuses frimousses de quatre petits enfants gigotant au salon, à quatre pattes dans une mer de cadeaux. Le plus beau jouet-cadeau ? Tout simple : des lampes de mineurs fixés au front achetées pas cher à La Cordée. Les voilà, fous comme des balais sillonnant en riant la caverne des noirceurs, c’est à dire tout le logis dans la noirceur vaincue. Ils sont des découvreurs guidés par leurs lueurs miraculeuses. Les rires fusent.
Il est midi, lundi, au café du matin (on se leva tard), notre joie d’apercevoir par les portes-patio les premiers promeneurs de l’hiver. Ils font le tour du lac au soleil luisant ! C’est parti le vrai hiver ! Le voisin Ouellet a fait une mini-patinoire sur son rivage et un mini-feu d’artifices ce soir-là. Il y a l’anniversaire de naissance du premier et plus grand « prophète de l’amour », ce Jésus de Nazareth que les querelleurs de ce temps barbare vont crucifier à mort. Il y a aussi qu’on doit fêter le nouveau solstice, le début des jours qui vont s’allonger. Bonne nouvelle année à mes fidèles lecteurs. Que 2012 soit de paix partout. En Israël comme en Palestine, nouveau pays. Comme partout où l’on fusille dans les rues ces citoyens musulmans, nos frères humains. Qui aspirent à la démocratie.
BONNE ANNÉE GRAND NEZ !
Veille de Noël et, si tard, plus un seul sapin à vendre. Nulle part. Dépit. Aller m’en scier un petit en terre-de-la-couronne. Couronne chérie du militariste-royaliste ce con de Harper. Moi en hors-la-loi avec ma sciotte ! Au journal du surlendemain de Noël, journaux, les bilans fastidieux. Les gros événements, en un ordre capricieux. Pour certains, le numéro « un » c’est le chirurgien fou de jalousie, vaniteux déboussolé de St Jérôme, sa sauvage tuerie d’imbécile d’orgueilleux démentiel. Un docteur en médecine qui assassine, sauvage, un papa dénaturé, un boucher (ô chirurgie !) poignardant ses petits enfants (qu’il gardait) ! Dans un certain ordre s’alignent : deux, des Hells, bandits libérés pour cause de trop longue attente de procès, trois, le Rapport-Duchesneau, quatre, le sexooliste parisien Strauss-Khan et sa Noire qu’il assaille dans un Sofitel de Manhattan.
Silence mondial sur ma coupe illégale d’un petit sapin en forêt ! Ouf ! Attendons ce « Bye-Bye 2011», revue annuelle à la télé publique. Autre bilan. Très québécois ? Prévoir qu’il n’y aura rien sur ces étonnantes, surprenantes, révoltes en Afrique du nord. Rien sur les la mort de mon ami mort Gaston L’Heureux ou sur notre brillant cinéaste Villeneuve au bord de gager un Oscar à Hollywood bientôt. Rien sur le tueur fou de Tucson en Arizona ? Rien sur « le skieur Guay » un québécois champion du monde en ski en Allemagne. Et rien sur ce bourgeois millionnaire, François Legault, son parti politique incolore, prudent ? Rien sur les premiers coups de « Marteau » avec l’arrestation de six fraudeurs dont cette mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean ? Il faut faire rire d’abord et avant tout. Le Bye-bye une fois de plus ne sera pas une vraie « revue » de l’année 2011 ». Et pas un mot sur ce grand-père « pompette » qui renverse un vaisselier à Duvernay ? Moi. Ma honte. Je ne touchais plus au divin pastis, ma chère liqueur du temps jadis. Chez Pierre Boucher (ex-directeur du Cégep St-Laurent) mon beauf’ qui débouche une neuve fiole de son pastis. Abus. Deux grands verres ! Mon dérapage éthylique au moment de savourer la jolie bûche venue de l’École hôtelière de Ste Adèle, toute inquiète, ma tendre Raymonde qui me jettera sur les épaules « le manteau de Noé ». Devoir quitter Laval (« belle nuit, sainte nuit…) et abandonner, hélas, les joyeuses frimousses de quatre petits enfants gigotant au salon, à quatre pattes dans une mer de cadeaux. Le plus beau jouet-cadeau ? Tout simple : des lampes de mineurs fixés au front achetées pas cher à La Cordée. Les voilà, fous comme des balais sillonnant en riant la caverne des noirceurs, c’est à dire tout le logis dans la noirceur vaincue. Ils sont des découvreurs guidés par leurs lueurs miraculeuses. Les rires fusent.
Il est midi, lundi, au café du matin (on se leva tard), notre joie d’apercevoir par les portes-patio les premiers promeneurs de l’hiver. Ils font le tour du lac au soleil luisant ! C’est parti le vrai hiver ! Le voisin Ouellet a fait une mini-patinoire sur son rivage et un mini-feu d’artifices ce soir-là. Il y a l’anniversaire de naissance du premier et plus grand « prophète de l’amour », ce Jésus de Nazareth que les querelleurs de ce temps barbare vont crucifier à mort. Il y a aussi qu’on doit fêter le nouveau solstice, le début des jours qui vont s’allonger. Bonne nouvelle année à mes fidèles lecteurs. Que 2012 soit de paix partout. En Israël comme en Palestine, nouveau pays. Comme partout où l’on fusille dans les rues ces citoyens musulmans, nos frères humains. Qui aspirent à la démocratie.