Oka c’est pas si loin, en basses Laurentides, avec ces si jolies collines et ce lac immense. Jeune, villégiaturant à Pointe Calumet, voisine d’Oka (qui veut dire en iroquoien : « poisson doré »), c’était ces excursions en vélo…ô champêtre rang Ste Germaine !, vers le St-Benoit de Claude Léveillée. Ou l’achat des fromages des Trappistes, qui puait tant et goûtait si bon). Ados, nous allions louer des vieilles picouilles à une piastre de l’heure, chez les Gabriel. Équitation d’amateurs dans les si beaux sentiers de la vaste pinède. Vaste projet des Sulpiciens du village pour retenir le sable qui déboulait des collines, envahissant les rues d’Oka. Peut-être vers 1800 ?
Premier job d’été ? Là, à Oka, waiter au « Baronet », petit hôtel de luxe. Édifice, disait-on, saisi par l’État vers1940, car la propriété du riche Baron Ampin. Qui avait de fastes projets « immobiliers » —après Ste Marguerite— pour ce coin des Deux-Montagnes et qui fut soupçonné de « collaboration » avec les Nazis maudits.
Bien plus tard, un innocent coco, maire d’Oka, projetait d’agrandir un golf. Un lieu empiétant sur un terrain qu’on disait « amérindien ». La crise éclate. 1990. Moi, quittant TQS, je viens d’entrer avec Paul Arcand sur CJMS-tous-les-matins. Je me dis que Léveillée, Vigneault et surtout Gratien Gélinas vont collaborer à mes commentaires sur les…sauvages de leur région. Non. Pas du tout. Leur silence prudent. Niet ! Rien ! Pas un signe de vie, mon trio ne répondra pas à mes coups de fi. Oh, les vilains artistes peureux !
Boubou-le-mou et son ministre « Chiachia », va dialoguer volontiers avec de louches meneurs. Qui se disent des Warriors. Avec, oui, des encagoulés ! Quand à moi aux micros du matin, j’ai vite bien compris que furent manipulés et trompés et entraînés, de braves, bons et gentlls Amérindiens d’Oka ! Victoire de la « pègre Rouge », que l’armée froussarde —et la police-SQ peureuse— laissera fuir. Profitant du coco maire, ils organisèrent le soulèvement. Venus, tous, de Saint- Régis, cette « réserve » qui fait encore les manchettes des temps-ci, qui est commodément à cheval sur trois frontières ( Québec, Ontario et surtout USA) pour leur payant commerce des armes, du tabac, des alcools et de la drogue.
Plein d’artistes de mon UNION, sensiblards et nuls en questions politiques, se firent les complices de ces dangereux pégrieux, allant même en défilé à Oka-la-martryre, André Lachapelle en tête de ce stupide cortège, pour porter du maïs aux « pauvres » otages ! Je rigolais ferme. Les nobles machines internationalistes (du genre aveugle). Le Noir « monseignor » Tutu, en tata inouï, garni de pourpre joignait cette racaille de Rouges. Une farce ! Nous étions en 1990 tous devenus des affreux Québécois, des racistes immondes. Les médias anglophones s’y jetèrent comme toujours. Ne pas oublier : en 1990, à Saint Régis, les maffieux Rouges devaient se taper sur les cuisses ! Une bonne part du populo avait tout compris mais pas nos lâches gouvernants culpabilisés par le passé encombrant. Aujourd’hui, en 2011, on a compris enfin qu’il y a des autochtones citoyens tranquilles et de ces « sauvages » intéressés aux trafics clandestins et illégaux : armes, drogue, alcools, tabac. Seul, en 1990, le reporter Robin Philpot avait vu clair. Allez chercher à votre bibio : « Oka, dernier alibi ».
2 Réponses to “ENCORE LES POLICES EN BASSES LAURENTIDES, À OKA ?”
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Je le redis, pour ceux qui n’auraient pas lu mes anciens commentaires :
J’ai des cousins d’origines auctoctones qui profitent des avantages que
le fédéral donnent aux nations précédentes, non pas premières nations.
Cette largesse provient de nos impôts, parce que nous travaillons.
Nous, québecois français, combien de siècles devront nous payer pour
un traité signé par les anglais et les autoctones? Car, n’oublions pas,
nous avons perdu, nous-aussi!
J’oubliais! Le territoire de chacun de ces groupes ethniques d’il y a 450 ans n’est sûrement plus suffisant pour contenir leurs populations d’aujourd’hui.
Il ne peuvent pas prendre d’expansions. Ce qui serait logique.