C’est ma trouvaille : « Le Racisme inverti ». Qui signifie un racisme « à l’envers ». Car le raciste est un xénophobe, il hait une autre race. Parfois plusieurs, le xénophobe déteste cohabiter avec des « étrangers ». Le « raciste inverti », lui, hait ses propres concitoyens, déteste les gens de sa race.
Beaucoup de Québécois sont des racistes invertis. Combien ? Des millions, hélas ! Quatre Québécois sur dix. Je me base sur les voteurs de « non » à leur propre patrie. Si vous ajoutez à ces quatre, les anglos bornés —(qui vivent depuis des générations parmi nous et ne parlent le français. Plusse les assimilés plus ou moins anglaisés, nos émigrants rêvant de « l’american dream », ça fait un sacré bloc. Bloc qui se joint à nos quatre « invertis « . Et voilà le pays à faire advenir qui n’advient pas !
Comment reconnaître un tel type ? Facile : ils n’ont aucune confiance en nous.
Ni en eux, forcément.
Ils méprisent leur propre nation et vont répétant médisances emmêlés aux calomnies.
« Nous autres, les canadiens-frança (sic) on est rien qu’une bande d’incapables ». On est poche, on est des minables, des « pas bons », on vaut rien, on vaut pas cher, on a pas de talent, on a pas ce culture, on a pas de force, pas d’imagination, aucun ressort, on est né pour notre pauvre sort, collectivement nous sommes des perdants, des paresseux, des imbéciles, des insignifiants, un tas d’imbéciles indécrottables, des ploucs, des arriérés, paquet de sans-dessein, un groupe ethnique d’impuissants, dénué de toute initiative, on a aucun sens de l’entreprenariat. Bref, on est des cons bornés, des idiots congénitaux, des mal nés, les trous du cul de la terre !
Nos « racistes invertis » —préférez « autoracistes »?— sont une plaie dans une nation. Il y en a partout. Mais au Québec, ils sont nombreux à cause du passé historique souvent humiliant. La lutte des « six » Québécois sains en est freinée. Nos méprisants font l‘affaire de nos adversaires. Nos autoracistes sont utiles aux ennemis de notre émancipation. En cas de consultation cette mince cohorte s’associe aux saboteurs de notre liberté nationale. Si chacun de nous arrive à soigner un seul de ces malades —le racisme est une maladie— oui, un seul ramené à la raison et tout changera. Notre avenir nous appartiendra, comme pour les 250 nations de cette planète. Allez-y doucement, ce sont des fragiles. Essayez en parlant du Cirque du Soleil, de Céline Dion, de Riopelle, de Tremblay et d’Antonine Maillet (Prix Goncourt). De nos cinéastes, designers, modistes. Parlez de nos entrepreneurs à succès —jusqu’en Chine— de M. Bombardier à M. Pierre Péladeau, de Cascades à Lavalin, le choix est vaste désormais. Au boulot : un, juste un, et « à la prochaine fois » ce sera la victoire. S’il vous dit : « nationalisme-égale-chauvinisme », répondez : Norman Braitwaithe, Grégory Charles, Kavanagh, Diouf, Corneille, Mumbara ! Il en aura le sale bec d’inverti bien cos !
3 Réponses to “RACISME DE QUATRE SUR DIX QUÉBÉCOIS (ou le racisme inverti)”
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@M. Jasmin
Je dirai tout simplement : BIS
Toutefois, à l’esprit de votre billet, j’insère un bémol. Un immigrant, de
souche récente, c’est-à-dire, de moins de trois génération, ne dois pas
altérer notre devenir et notre présent. Il n’a aucunement sa place dans
quelque fonction publique que ce soit! En d’autres mots : Un autochtone
uniquement, a sa place dans la fonction publique. La réelle mondialisation,
non pas celle du fric, mais celle des ethnies, doit se faire ne douceur. Un
ministre de l’immigration qui n’est pas de vieille souche crée une méchante
turbulence dans l’intégration. Un membre des nations précédentes ( non
pas des premières nations ) pourrait devenir premier ministre et je ne m’y
objecterais pas. J’y verrais seulement une expression de justice véritable.
En conclusion : Je tolère mal ceux et celles qui, au lieu de s’intégrer,
cherche à nous imposer leurs us et coutumes.
Un exemple : Les Chinois se sont enkistés, mais ne nous imposent pas
leurs façons de faire.
» Mange de la marde mon maudit peuple « …14 sept 2011.
Monsieur Claude, avez-vous débarqué cette fois-là puis voulez maintenant reprendre le train en marche, la balle au vol ? Vous plaisantez ou l’ air du nord ne vous va plus….? Soyez clair dans vos contradictions, j’ ai de la misère à vous suivre quand vous marchez derrière moi !
Lefebvre
Monsieur Claude,
Votre chronique du 14 septembre 2011 allait dans un tout autre sens. Vous lanciez la serviette et je suis poli , je n’ ose vous siter. Tandis que là, on vous dirait dans un printemps adélien. Comme Brel, vous criez, Sancho, mon épée, mon armure….
et malheur aux méchants.
Me semblait aussi que vous rebondirriez !