Le mercredi 23 octobre 2002
23 octobre 2002 | 1-Tout, Journées-nettes
1-
Comme hier, du soleil en masse. Nous revenons de l’école Bouffe. Du monde ! Trop. Si peu d’offres. On y va pour une sauce à pâtes. Un peu de cake. Et une viande coupée en tranches qui semble ragoûtante. Ça va vite. On se bouscule. Envie de n’y plus retourner, tiens. Ce midi, causerie ad lib à la biblio de Saint-Laurent. Petite foule adorable. Me voilà en veine de blaguer et les rires fusent. Souvent. Je saisis la joie des humoristes. Mon ironiste favori, Marleau, va insister : « oui, oui, vous, en « stand-up comic », plongez ! » .
Moins envie de rigoler, après causerie, en me rendant pieusement, pas loin, au cimetière du lieu, Chemin Saint-Louis et rue du collège. Un bosquet bien nourri cache un peu des noms chers. Si j’avais eu mon sécateur. Revoir la pierre tombale, les noms de papa et maman. Et tant d’autres. Je marche sur le tertre gazonné et je pense à eux. Je marchais sur eux, morts ! Sentiment terrible. Émotions. Mon tour, un jour, quand ?
Hier matin, studio de T.L.M. topo sur mes ex-mousquetaires de nouveau. À la table ronde, je m’ emporte (« la peur de s’engager en amour, vouloir et la liberté et l’histoire d’ amour, tout »), un geste impétueux, mes bésicles revolent, cours les chercher, micro, crac, débranché…Je dois me calmer. Aile me le recommande fortement, grave.
Au restau chinois (Thaï ?) de la rue Bernard, hier soir : « Claude, ils te veulent en polémiste hein ? Alors, tu devrais y aller avec le sourire, sans crier, sans t’énerver, c’est tellement plus convainquant, tu me le promets ? » J’ai promis pour mardi prochain.
Je demande à Tremblay s’il aimerait avoir mon fis un de ces matins avec son nouveau jeu « Top secret ». Il me dit : plutôt, on donnera son jeu de société nouveau à notre chroniqueur. Il en parlera avec plaisir. Bon.
Tantôt, retour au clavier, clic à courrier. 12 messages ! Des inutiles parmi des formidables. Devoir aller recevoir mon prix André-Grasset vendredi à 3h et il y aura un vin d’honneur. Moi le cérémonial…Ouen ! Bon, retour au pays d’en haut dans le trafic vendredi. Ouash !
Je dois être à Rimouski ( Salon du livre) en « invité d’ honneur » le vendredi matin « Premier » novembre. Aile refuse de venir. La comprendre. Je serai sans Aile, sans elle, misère !
Nouveau tas de coupures de gazettes…pas le temps. Le journal ne doit pas… Bon, je l’ai assez dit. Aile d’en bas : « Clo dans 5 minutes, si tu veux manger chaud, oui ? »
Je reviendrai au clavier. Demain ? S’il fait mauvais… Ai reçu une plaquette de poèmes de Luc Perrier. Un ex-du prof Boyer (voir son portrait au prof en question dans « Je vous dis merci »). Hâte de parler de ce temps fou.
À la prochaine entrée !