BONJOUR LA POLICE ?
4 mars 2008 | 1-Tout, Lettres ouvertes, Poing-comme-net
Entendez-vous l’hypocrisie qui crie ? Entendez-vous les protestations niaises ? « Ottawa va voter une loi C.10, la vilaine censure à nos portes, la police des idées, c’est effrayant, terrible ! » Non mais…Quelle bande de singes criards, ce gang de faux innocents. Je l’ai déjà écrit : la licence folle amène, tôt ou tard, les flics.
Des jumeaux ? Un réalisateur voyeuriste obsédé qui s’acoquine avec exhibitionniste obsédé, cela l’argent des économies des travailleurs, ça peut donner un « Bordeline ». Film complaisant, statique, simpliste. Redondante illustration d’une mignonne psychosée, étudiante en littérature à l’Uqam, qui « agace » son prof mal marié. Oui, les créateurs détraqués attirent la censure, les déboussolés, la police. Face aux infantiles niaiseries -à pipi-caca-foutre- c’est la montée des réactionnaires. Le « réac » confondra érotisme sain avec les excès de ces marchands. Même chose pour le film à couteaux, à fusils pour fleuve d’hémoglobines avec carcasses humaines mises en coffre d’automobile.
Ces séquelles d’amériquétaineries en vue du record au guichet « du week-end », peuvent se faire mais avec le fric de ces commerçants, pas avec nos impôts et nos taxes. Une intelligente Loi-10 pourrait-elle régler la question ? Sinon ? Sinon, à force de puériles démonstrations pornos-avec un « s » car la violence gratuite est une porno-, fatalement ce sera la venue d’un horible vrai Ministère de la peur. Tel que décrit par Arthur Koestler. Qui nuirait totalement à la vraie liberté. Je le ré-affirme : sont liberticides ces connards qui ont comme seul talent d’exciter le petit-bourgeois. Un jour ils ricanent avec leurs images de déréliction et, un autre jour ils se voilent la face : « Maman, voilà les flics, la loi C-10 ! »
Je me rase en écoutant brailler tout ces chroniqueurs, critiques, décadents qui applaudissent complaisamment les markettés « exprès pour » scandaliser. Face à C-10, ces pleureuses en leur cortège hypocrite chialent : « C’est-y assez effrayant, le gouvernement veut régir les moeurs ! » Qui tue la liberté ? Eux, ces publicistes en violence et en porno, ces artistes pathétiques qui confondent déliquescence et sujets courageux. Tel l’excellent « Le Ring ». Ces libidineux frustré sèment les graines de la répression et des néos-cons nerveux vont en profiter. Pour museler nos épivardés, ils feront taire les courageux qui cherchent à repousser vraiment les frontières de la création.
Au Québec, plein de réalisateurs-producteurs, vieux voyous incultes, jouent volontiers les bums-de-la-pellicule et cela avec les subventions de l’État. Donc avec le fric des travailleurs. En médias, c’est le docile chorus à esprits soi-disant forts qui louange dérives et dérapages. La servitudes des complices combinée à la niaise peur de passer pour moralisateurs. Je suis moraliste, et fier de l’être, jamais moralisateur. Tant ignorent la différence. Le « bon sens », comme le « bon jugement », est entreposé au rayons des objets perdus, résultat actuel : l’ombre de la censure s’agrandit. Ça pourrait finir par -puritanisme compensateur- vouloir « cacher ce sein…», comme dans un Molière ?
Voilà le risque. Bien le savoir : les assassins de la liberté sont ces libertaires sans boussole aucune qui versent des larmes de crocodile à la « parade-anti-censure ». On me permettra de refuser de me mettre en rang à ce défilé. Contre ces zélotes commerçants du pipi-caca-foutre, voici mon modeste avis : Oui, il y menace avec cette loi C-10 mais il est trop tard les geignards, taisez-vous les irresponsables, les p’tits cochons bornés qui servez à dresser cette sorte de bûcher.
À cause de votre imbécile amoralité tous azimuts, juste pour le box office, eh bien oui, vous avez amené les policiers au Parlement, chez M. Harper. Hélas pour les talents capables, eux, de défendre les vraies libertés. Ayez la décence de vous la fermer, surtout, la décence de fabriquer votre pacotille à cul-que-veux-tu avec vos propres sous. Téléfilm et autres subventionneurs ne doivent plus à collaborer, encore moins promotionner, financièrement vos navets, même s’il sont populaires auprès d’un peuple enniaisé que l’on méprise, qu’on abuse, dont on profite .
Vous pensez vous créateurs ? Au mieux, vous suivez le courant de Foglia . Provocateur? Anar? Il va mourir de toutes facons avec ses chats intoxiqué par la puanteure de ses interlocuteurs qu,il méprise tant . Gros bisoux