Ottawa veut fêter ça en grand. Quoi donc ? Une bataille bizarre qui n’a rien de bien « canadienne ». En 1812, le Canada n’est qu’une autre colonie de la Grande Bretagne, Québec compris. Depuis 1776, les colons du sud se sont décolonisés, eux. Je ne sais pas si les Laurentides étaient développés assez, si, à la porte de l’église de Sainte Adèle et de Saint Sauveur, on a cloué de ces affiches rédigées par nos voisins libérés de la Monarchie parasitaire. « Tout neuf peuple souverain, ces braves Étatsuniens nous invitaient à nous joindre à leur révolution. Mais on a pas osé. En 1776 nos braves petits curés, modeste « bas clergé », défièrent notre Haut Clergé et acceptèrent de placarder ces appels « Bostonnais ». Curés pionniers de l’indépendantisme. Une trentaine d’années plus tard, en1812, quelques Américains en armes se pointent de nouveau. Nos gouverneurs monarchistes (non-élus) affolés vont les combattre et De Salaberry, soldat de métier, ira au front. Défendons nos bons maîtres ! Salaberry gagna la bataille. Maintenant Harper, valet de la Reine, souhaite en faire une fête nationale. Une bataille de « colonisés soumis ». 1812 n’a rien d’un glorieux « fait d’armes», n’a rien d’un fier emblème fédéral-national.
Mais, soyons honnêtes, que serons devenus advenant la victoire de ces indépendantistes des jeunes USA ? Un état de plus ? Serions-nous demeurés des « Français d’Amérique » ? Aurions-nous subi une assimilation, la fin de notre singularité sur ce continent. Le sinistre réalisant voeu de Lord Durham, enquêteur envoyé de Londres qui prévoyait notre disparition et la mort lente de « cette petite nation faite de gens sans histoire et sans culture », a-t-il écrit. On peut énumérer les nombreuses tentatives d’Ottawa pour nous assimiler, c’est cette frayeur des USA qui nous a fait gagner des points, arrachés un à un. Et « l’élégant salaud » Elliot-Trudeau, lui, nous dépeindra en
« lamentable peuple de maîtres-chanteurs » Londres en 1832, en 1867, nous fera des concessions. Pas par vertu. À cause de cette peur des maudits voisins décolonisés.
Autre chose ? Éric Bédard du Journal de Montréal publie des déclarations parues dans Québec-Rock en 1981, propos du populaire chanteur Daniel Lavoie, alors demi assimilé arrivant du Manitoba : « Le Québec français sera submergé un jour, je ne trouve pas ça négatif. La langue française, îlot dans un océan d’Anglais, est une fausse fierté, notre culture n’en sera que plus diffusable. Débarrassons-nous des fausses fiertés. » Édifiant ? Plus tard, en 1982, dans Le Lundi, désormais il craint l’assimilation : « Ce serait dommage. Le Québec apporte quelque chose de beau, de valable à la vie des humains sur la terre. » Seuls les fous ne changent jamais d’idées. Janvier 2012, stupides en majorité, des amateurs de hockey bavent sur les patriotes qui protestent aux portes du Centre Bell : « Quoi, le français ? Pourvu que le club gagne. C’est toute ce qui compte ! » Tristesse infinie. Ironique, Gilles Proulx publie : « Dépêchons-nous d’enlever l’accent aigu français sur les mots Québec et Montréal, ça choque ! »
On rit pour ne pas pleurer.
« Longtemps je me sis levé de bonne heure…» en hiver pour le détester. J’ai changé. Suis devenu un amateur de nos blancheurs saisonnières, sa lumière solaire si stimulante. Saison bénie de la jeunesse, des sportifs. À mon grand âge, j’ai la marche. Aussi mon refuge à L’Excelsior, là où on peut admirer le plus beau sapin décoré, me voyez-vous sous une mini-cataracte d’eau vive, pateaugant sous ce petit palutivier de la piscine-serre, aux racines sorties ? Le bonheur !
Lire, entre mes baigneries : que le ministre fédéral Moore va répétant que « Radio-Canada-CBC est avant tout un instrument d’unité nationale ». Menteur ? La CBC est une faillite, gaspillage de 666 millions de $ . Les Canadians n’ont d’yeux que pour la télé des USA. Seul le réseau français fonctionne (333 millions de $). Pas autant que TVA mais…. Nous sommes une nation (Harper dixit), un pays « français », pas mal protègée de cette hégémonie culturelle populaire de notre sud. Sauf chez nos demi-assmilés. Bon, aller à ma piscine.
Lire Hugo Chavez, ex-cancéreux, Président du Vénézuela, parano fou ?, il déclare à la sauce-complot : « Étrange, ce fait : tous nos présidents et nos ex-présidents en Amérique du Sud frappés par le cancer ! » La CIA? Voir ahuris les Koréens du Nord en hystériques sanglots, à la mort du dictateur ! Effet de propagande ! Pas moins cul-cul la praline le magazine Maclean’s nommant un prince et une princesse, (parasites) de Londres « Personnalités de l’an 2011 » Et quoi don ? Notre compatriote doué, Laferrière invite à la télé tous nos écrivains « à sortir du Québec ». D’autres créateurs doivent donc sortir de l’Italie?, de l’Allemagne ?, de l’Espagne ? Quelle connerie! Aussi tordues que nos « nouvelles » citoyennes jurant à Ottawa vêtues de leurs voiles islamiques. Voyez-vous, à Téhéram de nos demanderesses vêtues de mini-jupes ? Ottawa-connasse ! Aller à mon palétuvier ?
Bravo à Foglia qui cite quelques sales « morviats » anti-québécois signés Mordecaï Richler. Un franco-phobe à qui de nos caves veulent donner le nom d’une rue. Masochisme stupide ! Et puis, vite, appuyons Marsolais qui voudrait interdire la boxe, un sport —s’assommer jusqu’au coma, exhibition d’arriérés mentaux, la boxe. Ailleurs ? La Presse du 28 décembre : « près de 100,000 tués au nord du Mexique » que dénonce un repenti des trafics, réfugié aux USA. Le Président Calderon serait entouré de corruptions. Va-t-il pogner un cancer, M. Chavez ? Oui, aller nager. Tiens, ce prêtre de Joliette, Raymond Gravel, jeune ex-homosexuel prostitué, qui accuse les ex-abusés sexuels par « en soutanes ». Des avides, acoquinés avec des avocats cupides, dit Gravel et pouvant ruiner les communautés ? En effet ces « hiérarchiques » muets jadis peuvent ruiner des innocents ! Dura lex sed lex ! Ô vite, ma piscine. Encore ? À l’ouest de Jérusalem, des fanas religieux (Hassidims ?) tourmentent cruellement des écoliers non-orthodoxes ! En finir ? Lafrance, ex-boss à la SRC, ayant crié « voyou » pour fustiger M. P.-K. Péladeau, nous avons craché 400, 927 de $ de nos économies publiques, en réparation. Pas moins de 5 millions en « fêtes », un demi-million en « conférences » et un autre demi-million en publicité; un tourbillon ! Ah, aller marcher dans la blancheur hivernale.
Au domaine prestigieux du « Téléthéâtre », il n’y avait qu’un (grand) trio de réalisateurs: Carrier, Blouin et, lui qui vient de mourir, Fugère. De 1960 à 1980, ce brillant spectacle télévisé —des jeudis soirs— constitue la gloire passée du réseau public français, l’âme de l’ancien Radio-Canada. À son affiche renommée régnait donc Jean-Paul Fugère, jeune ex-aspirant comédien aux « Compagnons ».
Jean-Paul avait des airs de jeune jésuite fougueux, un visage grêlé, rempli de rides vivaces, il respirait l’énergie et l’entière dévotion aux grands classiques, aussi aux jeunes auteurs québécois. J’ai eu l’honneur d’être parmi ces débutants quand il réalisa mon « La mort dans l’âme » avec un hallucinant François Tassé, héros perdu par la drogue.
Fugère signa cent fois son nom à cette enseigne de haut calibre. Plus tard, le voilà romancier avec un quatuor d’ouvrages, sombres et stimulants récits. Histoires d’une modeste d’écriture, sans afféteries jamais. L’un de ses quatre bouquins racontait la folle quête d’un « habit de noces » chez un tailleur italien de la Plaza Saint-Hubert, quartier d’où il venait (paroisse Saint Ambroise).
C’est lui, le pourtant calme et pondéré Fugère qui sera un des chefs de la célèbre « grève des réalisateurs » en 1958-59. Lui mort, je le revois, au long des années 1960, vaillant bûcheur au grand studio 42, avec ses très précises indications pour les acteurs, les cameramen. Un fameux chef d’orchestre. Sous sa placidité apparente, on devinait une sorte d’urgence. Cela malgré sa voix d’un calme parfait, c’était « le pilote » d’un navire chargé de « capteurs » aux images, à l’occasion, éblouissantes. Fugère savait illustrer avec une clarté parfois troublante, les intrigues inventées, ses dramatiques n’étaient jamais ennuyeuses. Il n’y a plus de ces riches téléthéâtres, hélas, il n’y a plus de Jean-Paul Fugère. Que ce paradis promis l’accueille. Adieu camarade d’antan.
Rouler vers Saint Jérôme, voir cette timide première neige dans l’éclairage d’un réverbère, aussitôt repenser au terrible film, LE VENDEUR. Ne ratez pas ce film effrayant de sombre quand l’excellent Gilbert Sicotte, en veuf triste, joue à la perfection le populaire dealer de chars à Dolbeau-fin-du-monde. Impeccable incarnation d’un homme perdu sur qui va s’abattre un fatum pire encore.
Rouler vendredi matin vers le Marché Jean-Talon et voir, dans la fine neige, cette énorme tache de sang. Agonique raton frappé ? Repenser à tous ces sangs répandus dans LA PEAU QUE J’HABITE. Un furieux film d’Almodovar relié à Bunuel, à Salvator Dali, à Gaudi-le-fou quand un chirurgien plasticien (excellent Banderas) est un furieux Docteur Frankenstein. Merci cher Tom pour les bons films ! Vendredi matin, me voilà bien ému, entouré de caméras-télé, assis exactement là où je venais patiner le soir pour enjôler des patineuses de quinze ans comme moi. Alors je raconte à Reddy et Bokar Diouf —« Des Kiwis et des hommes »— la patinoire–des-amours juvéniles et puis les quatre (4 !) églises de mon enfance. Santa Madona della difezia, à deux rues. Holly Family coin Faillon. Saint Cécile, rue de Castelnau, où le génial Claude Léveillée priait, pieux. Enfin celle —orthodoxe copte ?— du jeune René Angélil, Syrien, Libanais ?, juste à côté de la Casa Italia.
Entrez-y à la Casa : voyez une émouvante expo-photos des « Fils d’Italie », nos voisins ritals, en innocents admirateurs du dictateur El DUCE, Benito Mussolini (qu’on peut voir monté à cheval devant son pape à Madona della difesia. À dix ans, j’étais plongé, rue Jean-Talon, en pleine guerre mondiale (durée : 20 minutes !). Juché sur le balcon chez Deveau, on observait terrorisés l’attaque armée de la Casa par soldats et polices avec brefs tirs de mitrailleuse ! Eh oui, en 1941. Rouler enfin vers ma nouvelle petite patrie, ici, stopper à Saint Jérôme juste en face de ce si bel ancien Palais de Justice devenu un musée d’art moderne. Allez voir les images inouïes du moderne et surdoué peintre Marc Séguin. Une terrible galerie de fantômes mystérieux avec faisan mort, loup cervier pendu. Ô l’étonnante salle de spectres envoûtants ! L’art en Laurentides se montre enfin ? Certes, allez visiter cette vivante « Maison des arts » à Val David. Et il y a galerie d’art à Saint Sauveur-la-pétillante. À Sainte Adèle ? Trois galeries dans la célèbre Côte Morin : La Galerie 85 —aussi mon encadreur préféré. Il y a la galerie de (ex-sript de Radio-Canada) Nicole Brown et de Vevey, son homme. Toute neuve, voici la jolie galerie Anthracite, tenue par deux rieuses belles filles bien accortes. Mort, Jean-Paul Riopelle au ciel de Sainte Marguerite, sourit aux anges, ses alentours s’ouvrent à l’art actuel !
Toi, fout le camp, sombre novembre. Installe-toi décembre et, avec la neige à venir, quand le soleil reviendra, n’oubliez pas : nous avons ici la plus belle lumière du monde ( disent les experts). Vite, la grande patinoire sur le Rond ! J’ai dit à ma fille qui s’en va à West Palm Beach avec Marco, mon webmestre : « Chaleur oui mais piètre lumière, ma pauvre Éliane ! ». Elle rit, me dit, jouant sa Corneau : « Père jaloux, fille épanouie ! »
Non mais…
Ce bouquin (aux Intouchables) signé Norman Lester, j’y reviens, est à mettre sous le sapin. Ainsi vous en saurez davantage…
1- sur : les agents de la CIA en Afghanistan au temps des « méchants » Russes, qui enseignaient le terrorisme. Mais oui, à piéger des voitures, à fabriquer des bombes artisanales ! En somme, la « technologie du terrorisme » puis, les Russes partis, ces « initiés » se transforment en « fous-d’-Allah » armés à Kaboul et vont fonder Al Qaïda ! Tel, en 1993, ce Youssef à Manhattan, viendra ce Mohammed et les DEUX TOURS! L’enfer ! Et la vicieuse « ISI » au Pakistan. Dites merci à la CIA.
2- sur : les militants-Libéraux de Jean Charest ? Un « parti d’anglos-ethniques » avant tout, écrit Lester, et il se dit déçu de son ex-camarade (Radio-Canada), Christine St-Pierre, qui ira s’y creuser une niche.
3- sur : apprendre que Chrétien stoppa net l’enquête sur nos soldats dégueulasses en Somalie (1993), cette sordide affaire révélée par un médecin-soldat écoeuré : nos troupiers torturaient volontiers des prisonniers somaliens. Vite : dissolution de ce régiment aéroporté et, paf!, plus d’enquête
4- sur : la francophobie hurlante face au renvoi de 10% de ROMS,là où ils sont un demi-million. C’est 750 millions de gitans dans les Pays de L’Est avec plein de racistes anti-Romanichels, surtout en Roumanie.
5- sur : le tabou à propos d’un odieux génocide à TerreNeuve. Amérindiens exterminés, tous, les Béothuks. En 1829, disparaissait le tout dernier Béothuk. Silence. Tabou.
6- sur : l’Angleterre où diminue sans cesse l’historique et vénérable religion «l’Anglicane ». Qui fut d’abord une sorte de secte catholique (!) farouchement anti-papiste. Cette église où des femmes ou des homos peuvent devenir prêtres, agoniserait. Ainsi Tony passa chez les « cathos »
7- sur : le zèle farouche d’une Sheila Coops pour l’arrosage de fric sur tout le Québec —« commandites ». Un zèle approuvé nos anglos et nos demi-assimilés québécois… dont McClean osera publier que ce pourrissement est « génital» ( « ces Québécois ont la corruption dans le sang ».)
8- sur : Ferraras de la RCMP publiant que Trudeau ne craignait nullement le FLQ en octobre 1970 mais une certaine sympathie dans le peuple, effet du manifeste lu à la télé. Lester écrit qu’Ottawa savait —et très bien— qui était le auteurs à chaque enlèvement.
9- sur : le fameux « Lieutenant Casey », va-en-guerre fou, et l’auteur d’un massacre de 50 civils vietnamiens. D’abord la prison puis, après 24 heures de tôle, on changea Casey en héros national qui fut médaillé par Nixon
10- sur : le syndicalisme devenu petit-bourgeois, corporatisme égoïste, les agents inconscients de l’actuelle stagnation. Oh ! C’est le cher Richard Martineau, captivant chroniqueur à LCN et au Journal de Montréal qui va apprécier. 11- sur : son dernier scoop (2001) à Radio-Canada, : « Qui est Gilles Breault alias Mouamar ? ». Norman Lester avait osé raconter ce Beault, payé par la RCMP, qui joua le provocateur (masqué en islamiste) nommé : Joseph Mouamar ! Qui voyage à Khartoum, rencontre, oui, Ben Laden, (1996), va en Afghanistan et au Pakistan, en France aussi. Puis notre Tit-Gilles Breault rentre au Québec, farouche Arabe anti-sémite. Breault va expédier des «menaces à la bombe », par exemple, au Cégep Rosemont, en stations du métro, On veut voir s’amener des illuminés,, il n’en vient aucun ! De Paris, un célèbre traqueur de terroristes vient à Montréal pour le questionner (le célèbre juge Bruguière). Affolée, notre « police à cheval » va le cacher au Motel Universel, rue Sherbrooke. Le scandale éclate, enquête torchée nommée « Châle », un léger blâme à la RCMP, des excuses à Paris et pouf!, affaire étouffée. Ah oui, lisez ce « Poing à la ligne ».
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À LIRE POUR PAS MOURIR IDIOT
« POING À LA LIGNE » …est un bouquin captivant du Norman Lester ( Intouchables, éditeur) Vous lirez :
1-que le juge Gomery n’a fait mettre en prison AUCUN politicien libéral pourtant mêlé aux « Commandites »; pas un seul
2-que les « Truthers-à-complots » affirment les chefs de la CIA ont versé 700 millions ($) à Al Qaïda pour septembre 2001
3- que nos policiers dirigent souvent une entreprise privée en plus de leur job de flic
4- qu’il y a « une maffia amérindienne » à Akwasasne, nous privant de 2 millions et demi ($) de revenus en impôts
5- qu’un demi-million de francos hors-Québec ne font rien pour combattre à nos côtés (pour le français en péril)
6-qu’au Pentagone —où l’on aurait initié l’Internet et le GPS— des scientistes planchent sur un avion capable aussi de naviguer sous la mer, aussi à « comment réussir à hiberner », avec essais actuels sur des cochons
7- que l’on taisait qu’il y a quatre ans, le frère de Mitterrand, africaniste, Jean-Christophe fit 90 jours de prison pour fraudes
8- que ces Grecs paressent et détestent payer des impôts, victimes « gâtés-pourris » de la longue domination par les Ottomans,
9- qu’Israël, jadis, vendait des armes ($) aux racistes de l’Afrique du Sud solidifiant ainsi leur racisme
10-que l’Ontario (et la Colombie) deviennent bilingues… mais « Anglais-Chinois ! »
11- que des 20 villes les plus polluées,16 sont en Chine
12- que les Mohawks d’Oka, originaires du nord de New York, n’ont pas de « terre ancestrale », installés là par les Messieurs de Saint-Sulpice
13- qu’il y a une milice armée Mohawk, les Warriors, des vétérans du Viêt-Nam souvent et que la population les déteste
14- qu’à Outremont on trouve vingt synagogues juives (20 !) et que seule la ville de Jérusalem en aurait autant
15- que désormais la police peut vous espionner à volonté via les Blackberry et Cie, ces machins comme centrale d’écoute
16- qu’une fois les Marines partis en Irak—après un demi million de civils tués— il y aura alliance ( des Chiites) avec l’Iran; ainsi la ruineuse « guerre de Bush « …un gaspillage favorisant l’Islamisme
17- que Lise Payette a commis une énorme bêtise en 1978 avec sa « no fault law », des tueurs » au volant riches se retrouvent avec rien à payer en dommages
18- qu’au Rwanda, le protégé des USA, Kagamé, a lui aussi commis un génocide avec l’aide de Congolais
19- que le reporter Bob Woodward (Affaire Watergate) révèle dans son livre « VEIL » : dès 1984, sous Reagan, la CIA enseigna le terrorisme anti-Urss à de futurs Talibans
Ah oui, lisez ce « Poing à la ligne » révélateur et vive Norman Lester qui fut congédié de Radio Canada quand il fit éclater le scandale des « Minutes du Patrimoine » propagande avec Guy-R. Scully. Ajoutons : cher Pierre-Karl Péladeau, la CBC-SRC mérite du questionnement, c’est plus de 999 millions ($) par année de notre fric public.
Se baigner jusqu’en octobre ? L’eau moins froide qu’à Ogunquit en juillet. Un canard plonge et replonge, mais toujours le bec vide, son œil comme désespéré. Ô lac, merci de tes eaux « bonnes ». Parmi mes lecteurs, André Hébert (une ex-Grande Voix de Radio-Can) qui me lance : « Toi et tes chères petites bêtes ! », me dit avoir préféré ma dénonciation d’un Radio-Canada censeur, abolisseur de promotions. Mais quoi, j’aime le défilé canardien, j’aime mon spectaculaire sorbier qui ploie, j’aime mes sittelles et mésanges en farouches videurs du mahonia.
Bon. Parlons des actualités. Des innocents ignorent des réalités géopolitiques? Soit le « fond des choses » du courageux Duchesneau. Ou une Syrie en sang ( où on tortura Omar Khadr) . Plaignons les rebelles abattus comme pigeons piégés. Silence complice à l’ONU ? À Tripoli ( ou à Syrte) l’on collabore avec les dissidents. La Syrie ? Rien. Europe, USA, Chine et Russie attendent, le Canada harpérisé ne bouge pas.
C’est quoi ce refus d’appuyer ce printemps arabe syrien ? En Tunisie, en Égypte, en Libye aussi : tout l’Occident appuie les dissidents. Pas en Syrie ? Là, c’est good business as usual ! Qui mène le monde ? Réponse : les magnats du commerce. Pas nos élus. Au pays du dictateur Assad, il y a SHELL, Hollande et Angleterre, il y a TOTAL, la France), aussi le Québec, Sire Paul Desmarais y est un important actionnaire. Le Canada ? Il y SUNCOR, son beau grand projet gazier là-bas.
Ô lac innocent qui m’offre ta douce houle.. Qui mène le monde ? Qui ménage le tyran despotique nommé Assad ? « Tout d’un coup que le despote gagnerait ? » On s’incline devant ce « refus de secourir », pas par respect, par envie de vomir. Écoeuré, on peut préférer admirer les pics-à-tête-noire, en gais froufrous dans les chèvrefeuilles. Magouilles de nos ambassadeurs à la solde des spéculateurs, peu importe le sang versé, nos « domestiques » ne nous représentent pas, citoyens. Ils sont au service des spéculateurs-boursicateurs. Des cupides Suncor, Total et Shell. De tant d’autres compagnies. Le Assad crie «« feu » à ses miliciens.
Voyez notre Charest à dépenses somptuaires revenant de Chine. Pour nous représenter, peuple ? Non. Pour soutenir nos entrepreneurs qui n’ont nul besoin d’un tel pitre. La gent des « avides » possède en Chine depuis longtemps réseaux, et contacts, allons ! Ô lac… cher Lamartine. Mais que ta beauté ne nous empêche pas de voir clair. En ce marécage syrien, un exceptionnel Robert Ford ( diplomate étatsunien) a osé dénoncer sur le puissant réseau ABC le Assad. Est-ce que M. Prudence-Obama et Mad. Calcul-Clinton vont le rappeler ? Ici, notre Davidson-ambassadeur ne pipe pas mot se fichant des syriens désarmés mitraillés. Pourquoi alors voler au secours des libyens (avec du fric des avoirs gelés du Kadhafi fuyard) ? La hâte de voir la réouverture des puits ? Ah, le pétrole !
Et moi, « pauvre petit moi » ( Marc Favreau) me plonger dans le lac, nourrir de croûtons ce canard affamé ?
Au Québec, de sagaces et intelligents observateurs ont critiqué le Duceppe (d’avant sa chute) quand il s’époumonait à améliorer Le Canada. Se faire aller la margoulette pour supplier le Canada de favoriser le Québec, jouer de vaines tactiques pour rendre Ottawa moins centralisateur, quelle bêtise ! Quel manque de stratégie ! De logique surtout. Le Bloc souhaitait-il donc « juste » une amélioration des conditions « provinciales », un Ottawa « seulement » plus ouvert à nos intérêts provinciaux menacés ?
Voyez Louis Plamondon, ce bloquiste se faisant aller les baguettes pour accabler le nominé unilingue anglais, ex-militant pour la francophobie il y a pas longtemps, devenu grand conseiller aux côté de Harper, un certain monsieur Persichiel. Erreur : Plamondon —et ses compagnons— à Ottawa devrait s’en réjouir et proclamer que c’est exactement cela Ottawa, c’est cela « le Canada de 2011 ».
Terminés les vieux rêves creux de l’égalité des deux nations de jadis. Alors, faisons nos adieux et décidons-nous à enterrer ce pieux songe, bonententisme à la noix de 1867. Nous ne vivons plus en 1867. Avec les immigrations, ce Canada d’antan a changé, il s’est multiplié et vite. Ils forment mainte nant une autre nation et forte.
Les Plamondon et consorts devraient donc ou se taire, ou saboter ce désir illusoire venu d’un pacte qui a échoué. Ayons du courage, faisons face à cette neuve réalité. Nous ne comptons plus aux abords du Canal Rideau. Plamondon et Compagnie, réjouissez-vous même, la situation favorise votre projet d’un pays québécois. Harper fait « la » job. Ouvrez les yeux, diable ! Collaborer même à ces faits qui démontrent bien une réalité actuelle : il y a deux pays. Mais oui, cette accélération actuelle de notre histoire favorise l’indépendance. Les votes des Québécois désormais ne sont plus nécessaires pour obtenir le pouvoir fédéral depuis les dernière élections fédérales. C’est un fait politique nouveau tout à fait inéluctable. Excellemment bien démontré depuis la récente élection fédérale.
Par autre exemple, les souverainistes du Bloc, devraient souhaiter que le nouveau chef du NPD soit un unilingue anglo. Et mieux encore, le Bloc —ce qui en reste— devrait donc se taire et même favoriser ce projet de nommer de nouvelles circonscriptions, davantage de députés à l’Ontario et à l’Ouest. Le Bloc ne doit pas s’alarmer devant cette logique toute démocratique bien au contraire.
Il y aura deux pays et amicaux, espérons-le, ce « Canada libre » —libre enfin du boulet-Québec— pourra enfin se développer en paix. S’épanouir selon ses voeux. Et répandre des portraits d’Élisabeth 2, de « royaliser » les bureaux de poste, l’accrocher avec ses chapeaux dans toutes chambres à coucher. Ce Canada d’Halifax à Vancouver, « normalement », naturellement unilingue anglais —le Pet Trudeau rêvait en couleurs factices— servira à réveiller le 40% de Québécois encore aveuglés par le fédéralisme. Ce 40% accroché à la majorité du vote des émigrants, 20%, soutient le fédéralisme.
Mais, oui, il y aura vraiment deux pays aux antipodes l’un de l’autre et aux monarchistes coast to coast ! Un jour les Canadians seront enfin débarrassés du carcan québécois. Et nous de même. Les électeurs du Québec, qui ont cessé de voter Bloc, —l’instinct du peuple ?— ont fini par comprendre tout cela, voulurent aider le socialisant « bon Jack » à battre le réactionnaire de droite, ce méchant Harper.
Le Bloc, ce restant de parti indépendantiste exilé à Ottawa, n’a plus maintenant qu’un seul job : non pas d’appeler à grands cris à « l’amélioration québécoise », au contraire, à lutter pour faire s’aggraver une réalité inévitable. Le Canada est un pays à part et nous sommes différents. Bientôt nous formerons un pays, il va naître tôt ou tard ce Québec libre que l’illustre visiteur, De Gaulle, nous souhaitait en été de 1967.
Dorénavant, on veut voir un Plamondon se lever aux communes pour appuyer, applaudir joyeusement, les démonstrations des Conservateurs qui illustrent que le Canada n’a plus besoin des votes du Québec. Si nous sommes une majorité indiscutable au Québec —80% de la population— nous deviendrons dans cette fausse confédération un petit 20% sans plus aucun pouvoir. Ou moins encore un jour ? 15 %, 10 % ?
Tous les décolonisés d’ici vont comprendre, seuls les « demi assimilés » québécois, nostalgiques des anciens temps, vont s’en plaindre.
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J’aime bien jaser de mes canards qui défilent, auxquels je jette du pain. Ou, cette année, de la floraison spectaculaire, fantastique, de mon sorbier mais…si on parlait des actualités chaudes ?
Combien d’innocents ignorent la réalité géopolitique. Journaux, radio, télé… les mains sur les genoux, assis, on regarde les Syriens révoltés que l’on assassine. Regarder, muets, impuissants, ce Président, despote barbare. Ce Assad qui, à Damas, ordonne à ses sbires des fusillades en pleines rues. En Libye, l’ONU collabore avec les révoltés anti-dictature. Mais en Syrie ? La Chine et la Russie attendent. Quoi donc, nom de Dieu ? Le Canada de Harper se tait, ne bouge pas. L’Europe hésite et les USA aussi. Pourquoi donc ? Sachez mieux la réalité ?
D’où vient cette réserve, cette prudence, ce refus de couper les vivres comme ce fut le cas pour la Libye en révolte du sanguinaire Mouammar Kadhafi ? Ouvrons les yeux : on brasse des affaires en Syrie, de là la sordide prudence.
Il y a SHELL, Europe, qui y est installé là. Il y a TOTAL, France, avec du Pierre Desmarais (Québec) en gros actionnaire. Il y a le Canada avec SUNCOR et son projet gazier là-bas. Ces puissantes sociétés commerciales sont-ils de mèche avec le tyran Assad. Des peureuses ? « Ne bougeons pas », commandent-elles à leurs gouvernements, tout d’un coup que cet horrible tyran d’Assad gagnerait finalement la partie en cours ? Une saloperie. On s’incline devant ce « refus de secourir personnes en danger de mort », pas par respect par envie de vomir.
Voilà la vérité.
Chaque jour désormais coulent des informations ténébreuses —via ces leaks (fuites) du pirate Assange. Le citoyen attentif, bien informé, découvre, scandalisé, les magouilles inouïes des honorables diplomates. En Syrie ou ailleurs. Les ambassadeurs et les consuls sont d’abord au service des affairistes et des boursicoteurs d’un pays. Ces zélotes manipulés —payés pourtant par notre argent public— sont au service des grosses compagnies, des grands affairistes égoïstes et pas du tout au service du pays et de ses citoyens.
Voyez par exemple notre élu-du-peuple, Charest en Chine pas pour nous représenter son peuple, pas du tout, pour soutenir des entrepreneurs d’ici qi, en réalté n’ont aucu besoi n de ce secours. Ils ont leurs réseaux efficaces là-bas, n’endotons pas. Et notre argent public se dépense en vain.
Réveillons-nous, bon sens !
Une seule exception ? Oui, Robert Ford, un diplomate américain en audacieux désobéissant au despote syrien, Assad. Washington va le rappeler quand s’il continue ? Ford a osé dénoncer ce sanguinaire tyran sur le réseau ABC.
Mais notre ambassadeur —au service de SUNCOR ?— M.Glenn Davidson, se tait. Un couard. Un pleutre, une honte ! Il se fiche bien des prisonniers d’Assad, torturés, mutilés, estropiés par les valets armés d’Assad. Davidson se fiche des tirs criminels dans la foule des citoyens rebelles désarmés.
Il n’y a que le business à protéger pour ce genre de chien. En Libye libéré, plein de pays occidentaux, actuellement, libèrent des sommes astronomiques —venant des argents gelés du fuyard Kadhafi. Fabuleuses sommes pour soutenir les libérateurs libyens vainqueurs. En vue de quoi ? La hâte de rependre le cours des affaires, les ré-ouvertures des puits de pétrole ? Nous y voilà ! Le pétrole !
Et « pauvre petit moi » ( dirait Marc Favreau) là-dedans ? Je nourris mes jolis canards. Je pollue le lac. Quoi ? Un jour, ma ville installait un égout pluvial à travers mon terrain. Les saloperies de sédiments (pollueurs) coulent de la rue vers ma grève par tuyau géant. Qu’y puis-je ? Je vois les jaunâtres masses limoneuses au bout de ce drain énorme dans l’eau du rivage. J’ai protesté une fois et silence à l’Hôtel de Ville.
Je lis —dans Les Pays d’en haut— qu’au grand lac des Sables (Sainte Agathe), il reste une vingtaine de ces égouts pluviaux pollueurs. Que d’installer une « trappe à sédiments » coûte les yeux de la tête. On a exigé la protection des bandes riveraines chez moi et mes voisins, c’est correct. Mais cet égout pluvial, monsieur le Maire, vous agirez quand ?
Un courriel d’un fidèle lecteur : « Cher M. Jasmin, facile d’encourager les jeunes à l’engagement politique quand on est un décorateur retraité de Radio-Canada à la belle pension. »
Oh ben là !
Pour la première fois, publiquement, je vais détailler les promotions perdues. Des jeunes lecteurs appendront le prix de la liberté quand on s’engage. 1966, j’ai 35 ans et je veux devenir journaliste permanent. J’offre ma candidature à La Presse, là où je suis pigiste depuis cinq ans. Me reçoit un boss, M. Desroches. Il me jette : « Non. Pas question ! » Pourquoi ? Pour cause de militantisme. La cheffe éditorialiste, Renaude Lapointe, qui sera promue sénatrice à Ottawa, fut ma pire ennemie. Et de un.
Et de deux ? 1969, j’ai 38 ans, scénographe à Radio Canada, je veux devenir réalisateur. Pas à l’Information, pas fou, aux émissions pour enfants. J’avais fait La Roulotte de Buissonneau, travaillé trois ans au Service des Parcs. Claude Caron, chef de ces émissions,confiant, me nomme. Mon bonheur et je fais mes boites. Soudain Caron m’annonce que la Haute Direction refuse ma nomination. Pourquoi, pensez-vous ?
1970, je récidive. Aux émissions dites de Variétés. Son directeur, Jacques Blouin, pas moins enthousiaste que Caron, me nomme réalisateur et je fais mes cartons de nouveau. Quelques jours plus tard, Blouin me fait part que la Haute Direction rejette sa nomination. Vous devinez la raison et de trois. En 1971, je réussis à convaincre Michelle Lasnier, cheftaine du secteur Émissions Féminines, c’est « oui ». Elle est ravie de sa nouvelle recrue et, comme on dit, je pacte mes petits une nouvelle fois. Humiliée, madame Lasnier m’annoncera le nouveau refus des grands patrons (Raymond David, Jacques Landry, Jean-Marie Dugas. Et de quatre.
Oui, La liberté a un prix, sinon où seraient les mérites de s’engager. Jeunes gens, vive la liberté, l’engagement, mais il y aura un prix. De là le silence de tant de nos intellectuels connus : la peur de perdre des subventions, des colloques à « voyages payés » par l’argent public. De là tant d’écrivains muets sur la place publique québécoise.
Et de cinq ? Je n’oublie pas l’automne de 1989, retraité, je veux devenir député du P.Q. dans Outremont. Les timorés (Royer, Boileau) vont énerver Jacques Parizeau : « Dangereux, ce Jasmin qui vient de dénoncer le racisme inconscient des Juifs Hassidim ». Rejeté le candidat.
Oui, il y a un prix à payer pour la liberté se s’exprimer, jeunes gens qui me lisez. Comme pour la vérité. Je reste, indépendant de tout parti, un indépendantiste libre.