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Archives 'comédien'

Glen Barry, un indicateur, croise un certain Max qui rentre d’Asie avec de la dope. Le « balance » à la GRC. Quatre flics stoppent ce « dangereux » : « Tu vas nous « donner » tes contacts en Thaïlande. » Max rigole : « Pas besoin. Allez-y héler un taxi là-bas et hop !, v’là de la drogue !» Les flics : « Ce Max refuse de parler, on va lui monter un bateau. « En bateau » justement ! Avec de faux mafieux qu sont des polices-comédiens-RCMP. Ouash !

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Vive la Toile ! Un correspondant vent de m’annoncer qu’il prépare un texte sur « Le Parc Belmont. » Ma joie ! Il me demande un bref texte. Le livre, bien fait, est maintenant en librairie, plein de photos jaunies. Un autre correspondant me fait part qu’il songe à publier sur l’étonnant comédien qui, hélas, s’enleva la vie à l’Hôtel « Nymark » de Saint-Sauveur. Me demande ce que je sais de cet acteur surdoué. Plaisir encore de lui fournir des informations. Le beau Paul, il était d’une fracassante beauté, vivait, jeune, en face de chez moi, rue Saint-Denis. Mes sœurs, comme toutes les filles du quartier, en étaient amoureuses. « Le beau blond » de l’autre côté de la rue, hélas pour ces soupirantes énamourées, disparut soudainement, s’engageant dans la marine marchande.

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J’ai déjà vu —à l’Usine-C— une comédienne-auteure,de Québec, se déguiser en militaire gradé, trichant sa voix de fille avec une machine au cou, se masturber frénétiquement sur scène et puis cueillir sa semence dans avec la pochette de son veston kaki… Salle muette je vous jure ! Les fantômes de l’usine de « Confiture Raymond » se taisaient au grenier. Eh oui, quoi faire, sur scène ou en images, pour s’attirer du public ? Pour renchérir sur les atroces violences des journaux télévisées ? J’avais publié à l’époque qu’un jour on verra sur une scène une actrice retirer son sanglant tampon hygiénique de sous sa jupe et… l’avaler ! Jusqu’où faudra-t-il aller pour meubler de monde une salle de spectacles ?

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Comme tant d’autres, j’aime les biographies. Ou ce qui se nomme des entretiens. J’en lis sans cesse. Mon ami Jean Faucher
offre (chez Québec-Amérique éditeur) le récit captivant d’une quinzaine de rencontres avec ce mécréant papa-Bougon, aussi avec « le » personnage filmique de Denis Arcand, l’intello jouisseur du « Déclin… » ainsi que l’agonisant des « Invasions… » collaborant volontiers à son… euthanasie ! Faucher qui a signé aussi « Gérard Poirier », « Albert Millaire » et « sa » chère Françoise, l’actrice emeritus connue, est un modeste. Avec lui, c’est le jeu académique mais si efficace des questions en rafales. Généreuses. Il est l’artisan de portraits minutieux. Faucher refuse, comme font tant d’auteurs ici, en France, aux USA, de composer une sorte de roman avec ses « proies ». Non, il écoute. Et il écoute bien. Toute oreille (avec son micro) à qui accepte de se livrer ainsi en toute confiance. Manière d’éditer sans risque, éprouvée, classique ? Oui mais l’humour si particulier chez Faucher, si vif, aiguisé, taquin mais jamais méchant, est d’une épicerie bienvenue. Ce « sel et poivre —huile et vinaigre— donne à ses bouquins une vivacité qui empêche le jeu des questions-réponses de sombrer dans l’interview banale. Ce n’est pas rien.
Son « Rémy Girard », titre du volume, m’a permis de connaître mieux cet acteur omniprésent. Intimement même. Cet acteur venu du Saguenay, débutant à Québec, s’imposant rapidement à Montréal, l’an dernier, fut salué par le « Time » de New York, comme un des 20 acteurs parmi les plus prodigieux.

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J’en étais rendu que je l’aimais… comme si… J’avais pour elle une grande affection…comme si… Bon, oui, elle était comme « ma » mère. Une « fausse » vraie maman. Elle est morte dimanche matin. 83 ans. D’abord dire que je voyais plutôt une Juliette Huot pour personnifier ma mère à la télé, dans cette autobiographie (l’adolescence) télévisée titrée « La petite patrie ». Un feuilleton non-conventionnel à sketches, à esquisses, à portraits variés —du quartier Villeray des année 1940. Il obtiendra un succès populaire immense. Que personne dans l’équipe n’avait pu prévoir. La « mamma » de cette série de 80 épisodes vient de nous quitter. À jamais ! Et j’en ai mal.

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Je me souviens, il a surgi très subitement comme « sorti de la cuisse de Jupiter », les dents sorties, longues, cheveux luisants de blondeur, la diction pétaradante, l’articulation flamboyante. Il ne nous ressemblait pas. Migration inconnue ? À cette époque de « tranquille révolution », Albert gesticulait [...]

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Éteint ! L’expression, vieillotte, rend bien l’idée d’une lumière qui s’en va. Serge Turgeon, acteur, a joué un dernier rôle. Dans une station de police. Où il s’offrait de témoigner volontairement dans une curieuse affaire de meurtre d’une prof du collège Saint-Laurent.

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Quittons vite ce funeste lit d’hôpital où son sang fait des siennes, venez, faisons l’oiseau, voyez cette section au milieu de notre ville. Soyons dans une montgolfière pour observer ce petit garçon endimanché dans sa rue Drolet. Écoutez bien —comme Claude enfant— le vrombissement des cloches de Sainte-Cécile, rue De Castelnau. Claude en fera un fameux fracas inoubliable pour piano seul quand papa-Léveillée fait le maître-chantre au jubé et que maman-Léveillée servait ses élèves au vieux piano salon.

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Toute vie humaine est un roman.
Des centaines et des centaines de milliers de québécois ont vu revivre René à la télévision de ” La petite patrie ”, le dimanche soir. Cela durant deux ans, de septembre 1976 à juin 1978. J’avais baptisé René ” Roland ” (Patry) et c’est, un comédien débutant surdoué, l’acteur Michel Forget, qui l’imitait. Pardon qui l’incarnait, le personnifiait. Avec tant de talent que René m’avait dit ben être tout content. Fier même.

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Samedi le 10 janvier, enterrement à Lanoraie. La dernière fois que j’ai vu Jean, je vivais à Bordeaux, il état venu m’offrir son étrange premier roman « Le petit juif ». J’ai connu ce bougon, ronchonneur épatant, du temps de La Roulotte aux Parcs de Montréal. Claude Robillard, ce patron si étonnant, l’employait comme recherchiste-sociolopgue. [...]

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