LE F.L. Q., EST-IL NÉ À OUTREMONT ?
13 octobre 2009 | 1-Tout
Combien sommes-nous à être ému en découvrant les signes du passé, même une simple photo jauni ? Un jour, hasard, je tombai sur un tas de photos perdues, ce sera des heures à scruter des inconnus, deviner des destins sur ces anciens visages. Ces yeux méfiants ? Des moues de bravades. Angoisses ou bonheurs mélangés. Les témoignages de ceux qui sont passés avant nous peuvent nous attendrir, pourtant je sais des gens qui font fi de ce qui a pu se débattre, lutter, s’acharner à vivre. Des égotistes sans doute.
Imaginez mon réel plaisir quand l’abonné que je suis de la Société d’histoire d’Outremont reçoit un de leurs bulletins. Le numéro de l’automne —no. 16— raconte une étonnante outremontaise. Avec deux amies dans son genre, une certaine Délia Tétreault installe en 1903 une petite école rurale. Exactement là où se trouve aujourd’hui le Parc Garneau. Ce sera, par la suite, l’acquisition du 353 Côte-Sainte-Catherine, alors un simple chemin de campagne. Il y aura une « passerelle de bois », dit le bulletin, entre les deux locaux. Et puis ce sera sa petite communauté ( Missionnaires de l’Immaculée–Conception) qui déménagera dans la « demeure Languedoc », nommée Villa Springrove. Belles photos anciennes. J’en examine les architectures. Le 8 septembre, on a inauguré une « place », avec plaque, pour commémorer cette Délia inouïe, angle Maplewood et Springrove. Merci Francine Unterberg. J’aime apprendre du passé. Mieux savoir qui sont passés par nos antiques chemins, nos anciens chantiers outremontais. Ainsi je sais désormais que ce Chemin de la Côte Sainte-Catherine est né il y a… 300 ans ! À 15 h. de l’après-midi, le 18 octobre au Parc Garneau, installation d’une plaque de bronze et ce cher Victor Mainville y exerce de sa belle voix de stentor. 300 ans ! Tout un bail