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Archives 'politique'

Je tiens Gilbert Rozon, notre initiateur du « commerce de l’humour » pour un homme doué. Et chanceux, sa société est florissante. Quand il sort de sa « traque-aux- comiques », il devient bizarre. Une organisation (« relations internationales ») l’invitait à proposer sa recette pour un « Montréal à branding » et l’expert en « rigolades » a glissé dans des suggestions relevant du délire.
Audacieux et favorisé du sort, Rozon n’est pas bien équipé intellectuellement. Définir du sociétal, orienter et fonder des tendances pertinentes avec paramètres durables, n’est pas de ses compétences. Bien au contraire. Sa culture est limitée. Rien à voir avec, par exemple, « fonder le Festival d’Avignon ». Ou de Stratford ! Ainsi notre débrouillard Rozon définit de puissantes mégapoles -New York, Paris, Londres…et Las Vegas- comme des « villes culturelles », elle sont bien davantage que cela. Farcesque de les réduire à ce seul rôle. Y joindre Las Vegas, là ! Plaisanterie ? La culture et Las Vegas, antipodes, même si «Vegas » veut se réhabiliter avec des chiards visuels de « variétés ».

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Le chef Libéral fédéral cherchera, en 2009, des appuis ici.

Ce sera une futile quête pour le ruskoff de noble extraction, aristo dégradé à papi et papa impérialistes. Avec ses allures à la sauce HARVARD-USA, l’ignare nie ignore la nouvelle réalité d’ici. Il voudra battre les « cons-serviteurs mais, il ignore que nos votes de frenchies ne sont plus du tout nécessaires. Les Canadians d’un océan à l’autre sont désormais très majoritaires.

Hélas, Mike-Hell Ignaretieff ne saisit pas qu’il n’y a plus aucun intérêt de nous avoir au fond de ses bras Rouges, de son grand cœur saignant l’unifolié. Allons, un peu de lucidité chers fédérastes nostalgiques. « Wake up ! » La pêche aux votes du Québec, devient futile, du temps, de l’argent perdus. Une façade pour causeries radiocadenassiennes !

HALLOW’EEN DU BLOC

Bientôt nous ne compterons plus que pour des pinottes dans cette confédération fondée en 1867 pour tenir ensemble les deux races fondatrices. Du temps a passé et le Canada est devenu un pays english only. Confortablement anglophone et c’est très correct. Ouvrez les yeux chers sentimentaux en fédérastie ? Voyez : (1) l’immense vague d’émigration -toute pro-anglo- à Toronto comme à Vancouver, et (2) combiner ça à notre dénatalité. Cric-crac-croc,le Québec est, coast to coast, un groupe minoritaire sans pouvoir solide aux Communes.

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L’auteure Lise Payette, devenue columnist au Devoir, râlait dans sa colonne sur la platitude de ces débats télévisés. Elle a raconté son pépé qui la conduit, toute jeune, au Marché Atwater, proche de son Saint-Henri, natal. Là où elle a pu admirer un vrai tribun. Un orateur fougueux, emporté, au verbe incisif. C’était le cher bon gros maire (ardent nationaliste) de Montréal. Houde. Qui fut floué par le malin Duplessis. Camiiien Houde. En 1940, emprisonné en camp de concentration (eh oui !) en Ontario. Pour avoir encouragé nos gens à ne pas s’inscrire sur une liste « de conscrits » en devenir. Lise Payette a dit qu’elle avait appris, « drès là », rue Atwater, ce que c’était qu’un vrai tribun, un orateur sur hustings dynamique. Elle a raison, que d’ennuyeux discoureurs lors de ces ennuyeux débats télédiffusés ! On s’ennuie du verbe, par exemple, hautain et tranchant, cruel et mordant d’un Trudeau, ou de la parole nerveuse, chaude, lyrique, d’un René Lévesque. Sans parler du « roi des tribuns », feu Pierre Bourgault.

Désormais que de tristes et ennuyeux baratineurs qui font ronfler. Cela du monocorde et nasillard Duceppe au sinistre « bonhomme sous Valium » (merci Chapleau !) Stephen Harper, ou encore ce plate « prof tournesol », S. Dion, jusqu’à cette écolo toutoune « green lady », massacrant notre langue. Oh l’écorche-oreille insupportable ce soir-là ! « Débats-télévisés-des-chefs » ?, ces mots signifient : « mort de la parole alerte », vive, captivante. Il y a eu « Dîner de con », il y a débat de con avec un arbitre, modérateur métronomique, qui calcule les minutes et les secondes, qui joue, la langue dans la joue, le père fouetteur ( S. Bureau ou un autre). Arbitre froid qui fait que ces machins égalitaires, ce equal time de mes deux…, ne lèvent jamais. On reverra tout cela bientôt puisque le rouge John Charest (fils de Red Charest) semble vouloir des élections québécoises dans… pas longtemps ! Souffrance, disait Fridolin-Gratien-Gélinas !

Ces sermonnages, sans cesse interrompus, artificiellement soutenus - à une table ou devant lutrins-, sont d’un soporifique : pas de coup de sang, coup de gueule. Aucune émotion. Aucune humaine vindicte. C’est bla-bla-bla froid. Zzzzzzzzz… dit le phylactère de B. D. La peste de ces débats vains ! Cette sortie fort bien faite par Madame Payette face à un maire-Houde, m’a fait me souvenir d’un autre marché public, le Jean-Talon. Vers 11 ans, en 1942, papa m’amena entendre les orateurs nationalistes du « Bloc populaire ». Un « bloc » d’avant Bouchard, celui de Maxime Raymond, sénateur nationaliste, fondateur et financier. J’entendis discourir à peine un André Laurendeau. Il parlait éraillé et avec son tout petit filet de voix. Et puis, se leva le célèbre patriote Bourrassa (qui n’est pas qu’un boulevard ou une station du Métro, les jeunes), Henri, par Robert qui se tint debout en 1990 (après l’échec de Meech) 24 heures en 24 ans de vie politique. Ce Bourassa avait prononcé quelques belles paroles, on l’entendait à peine car en 1942 il était devenu un petit vieillard maigrelet. Il m’avait semblé avoir cent vingt ans. Ces réunions à débats publics n’étaient pas faites pour les enfant, ça va de soi. Je n’étais pas précoce comme Lise ! Vint pourtant un moment qui m’excita : un des invités « s’empara du crachoir ». Clameurs soudaines et réveil du gamin distrait, le bonhomme (qui était-ce, diable ?) avec une gestuelle d’enflammé, des propos aux sarcasmes bien envoyés, des appels à la révolte, des cris calculés, des silences pas moins bien calculés, bref, un orateur parlait, un tribun, un vrai. Je ne revivrai cela qu’en 1961, je n’avais plus dix ans mais 30. Quel spectacle excitant, salle louée rue Fleury, en écoutant feu Pierre Bourgault débattre sur l’indépendance.

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Chroniqueur chez Gesca-Power, au Saguenay, voici un indépendantiste, ex-ministre, qui revire son capot de bord. « N’y a que les fous pour ne jamais changer d’idée », disait un dicton populaire. M. Brassard peint en couleurs ridicules un monde qu’il aimait il y a pas si longtemps.
Quoi ? On a vu dans notre histoire un abbé zélé, diplômé en théologie du Grand Séminaire si-ou-pla, un prêtre catholique bruyant, farouche et populaire prédicateur « anti-alcool » qui, un jour, vira de bord et se fit l’adversaire de SA vieille religion pour servir avec un zèle intempestif la vaste et facile « cause toute nord-américaine, le Protestantisme; mais ce dernier resta pourtant méfiant à son égard. Chiniquy, son nom.
Brassard, lui, reste dans le monde laïc ? Oui, mais sa véhémente sortie anti-Bloc, anti-Duceppe, montrait un aspect quasi religieux. Dans ces affaires politiques « nationalistes », hélas, le ton employé —pour ou contre— a tendance à verser dans l’absolutisme, dans le « crois ou meurs ». Je ne suis pas sans péché. On comprendra que mes amis —il m’en reste) « fédéralistes » furent ravis de ce mouvement
« girouettatoire ». Si le vire-capot a fait enrager ses anciens compagnons de lutte, il a fait la joie des nouveaux adeptes. Or, le Jacques Brassard en question n’a pas trop montré pour quel bord il allait combattre. Harper, Dion, Layton ? Il ne pipe pas mot, il a voulu avant tout fustiger, selon lui, une « vieille picouille » gauchiste, le Bloc de 2008. La campagne électorale montre déjà des cahots et on va en voir encore davantage. C’est bien parti. Déjà, ici et là, il y a grosses bourbes, des déclarations embarrassantes. Des religieux fondamentalistes cachés. Déterrage de vieille sottises que l’on croyait oubliées. Des regrets sincères ou pas s’expriment. Des excuses arrachées ou consenties se balbutient. Le Harper se voile la face : ce gros sale « caca » sur l’épaule du chef fédéraliste rouge : une vraie honte ! « Pardon camarade, excuse confrère, on le fera plus ». Ouin ! En réalité, tout pour, sans cesse, mettre des bâtons dans les roues du char de l’adversaire quoi. Car c’est une guerre, une course au pouvoir. On veut tuer et des mots, parfois, tuent. Les partis —riches ou s’endettant— dépensent des fortunes, en placards comme en messages de radio ou de télé. « On nous aime, on veut note bien, on nous adore ! » Voire… Félix chantait « Le lendemain des élections, il sait même plus ton nom ». Pas fous, les citoyens le savent. Il y a peu de vrais travailleurs d’élections, c’est une toute petite minorité, sachons-le bien. Une réalité trône : le marais, depuis toujours, un vaste domaine où vit le monde ordinaire. C’est eux que les rares militants —bénévoles ou stipendiés— cherchent à captiver. À séduire tellles des guidounes sur la Main Street.

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Qui est Québécois, qui ne l’est pas ? Question délicate ? Les frileux frissonnent avec la peur d’être mal jugés. La vraie question: être ou ne pas être Québécois ! On en voit qui cherche de midi à quatorze heure, c’est simple, si facile. Celle ou celui qui vit ici en français, qui parle français dans sa vie de tous les jours, est Québécois. Pas les autres. Point final.

Pourquoi pensez-vous ces tourniquetttes autour du pot ? La grand’peur sotte d’être jugé raciste. Nos sommes, Québécois, de vieille souche ou de souche toute récente, car c’est beaucoup plus de 80% qui vivent en français au Québec. Les racistes -inconscients ou non- sont ceux qui ne parlent pas la langue de la très grande majorité du Québec. Aux colonisés américanisés, s’ajoutent nos assimilés, nommés aussi « anglicisés ». Au centre-ville de Montréal ou à Oka ou à Pointe-Claire, paquets de ces ghettos. Parfois pauvres, parfois riches. Tas d’îlots d’anglaisés. Ils ne sont pas des Québécois. Un Italien parle italien dehors et chez lui, un Espagnol parle l’espagnol. Un Canadian comme tout Étatsunien parle l’anglais.

Clair et simple mais nous sommes entourés de timorés, qui refusent ces termes, craignent de bousculer les descendants des occupants anglos, merde !, nous sommes en 2008, loin de 1760 et du Rapport-Duram avec ses fréquentes tentatives de nous diluer, noyer, assimiler, loin de La Défaite sur les Plaines, ne plus jamais dire La Conquête, s.v.p.

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Ah, les actualités ! Ma joie et aussi mon désespoir parfois.

Un grand auteur britannique a dit : « ma Bible et mon journal du matin, mes deux nécessités ! » Il y a du vrai ? Le hasard fait les choses diablement amusantes parfois. Ainsi, un matin, j’ouvre mon quotidien et je lis sur une seule colonne, une seule, quatre brefs articles.

Voilà tout un monde, le nôtre, en cet été de 2008, en résumé. De haut en bas : un voleur, une sotte, un fou et enfin un con. En haut de la pile : lisons que le magouilleur pro-fédération, « chum » de Chrétien-l’innocent, Charly Guité, vient de perdre en Cour d’appel. Ce grand, ce très haut fonctionnaire « rouge » à Ottawa, ce non-élu qui brassait notre argent public pour faire pavoiser ses feuilles d’érable et autres cadeaux, eh bien trois juges le redisent : « coupable ». Preuve accablante, disent-ils. Ce cow-boy aux bottes larges était jaloux des autres voleurs, les Jean Brault (30 mois) , Paul Coffin (18 mois) . En juin 2006, le sieur « patroneux » a pris 42 mois de prison, lui ! Les deux larrons, eux, avaient plaidé coupable. Il avait refusé de témoigner à son procès, le voleur-controleur des gaspillages éhontés du trésor commun.

Juste en dessous du sinistre « botté », une sotte. L’ex-athlète reconnue coupable d’enlèvement ( de son enfant !), en septembre 2007; Morin, un juge, autorise la reprise du procès. Trois juges vont s’asseoir sur le bout du banc. Jugée « coupable » avec absolution partielle (!) et probation de deux ans, Myriam Bédard. Un certain John Pepper (!), avocat de Mme. Bédard, veut un acquittement, c’est simple ! On a pu observer (en septembre) une sorte de « gourou » grimaceur , -amateur de tableaux de Casserman-, aux traces et aux trousses de la jeune championne de jadis. Nous avons été nombreux à craindre de la manipulation. Un juge dit à ce Pepper : « Bon, on va refaire le procès ». Ouin… La sotte avait osé amener sa fillette avec elle dans une sorte de tentative (apparente) de fuite aux USA. L’ex-mari n’avait pas apprécié, comme on sait. Pauvres enfants de couples en querelles : des proies, des victimes !

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La première ? Les (perpétuelles) excuses envers nos indigènes. Peu pour moi. Et vous ? On a pas à s’excuser, gens de 2008, pour des cochonneries commises jadis, par des gens en place, de pouvoir, et très stupides. Pour des saloperies commises il y a des centaines d’années ou… il y a 50 ans.  Point [...]

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Le fils-Trudeau dans un hebdo d’Extension-Park, méprise publiquement -ça y donne des boutons- le mot « nation ». Selon le reporter Bellavance (La Presse) Trudeau-junior déclare : « Nation, c’est une réalité dépassée depuis les années 1990 ». Quel con, justement, depuis 1990, la chute du soviétisme, surgissait une très longue liste de nations se débarrassant de la fédération nommée URSS.
Victoire toute récente ? Les Kosovars dans les Balkans. Sans oublier toutes les nations qui se débarrassaient des colonialistes en Afrique depuis la fin de la guerre 1939-1945. Intelligent, Harper, chef des conservateurs n’a pas craint ni le mot ni le fait. Quel zéro, quel cancre en géopolitquece le p’tit Justin !

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Le fils de Pet et de Margaret, candide candidat dionesque dans Papinau, est comme tout mêlé ? Dans un hebdo du ghetto Extension-Park, il enveloppe de mépris un mot qui lui donne des boutons, le mot « nation ». Justin Trudeau dit que c’est un mot, un fait, une réalité dépassée. Celle « des années 1990 ». Très faible en géopolitique le gars ou bien un gommeur par intérêt, car c’est depuis 1991 que de nations nouvelles qui s’affirmèrent librement. Une longue liste, toutes celles qui se débarrassaient de la fédération nommée URSS. Sans parler des nations nouvelles qui fuyaient les colonialismes s’écroulant. Dès la fin de la guerre 1939-1945. une longue liste encore.

Entre Dion et Harper, si c’était le seul choix, je voterais Harper. Nommons ce cancre « Just-Inn ». Inn comme dans « l’auberge des orangistes francophobes ». Voyant le brillant Ignatieff qui, lui, acceptait le mot « nation », l’establisment libéral se tourna vers Steph Dion, on sait avec quel succès. On devine facilement qu’après la prochaine élection (qui s’en vient), Dion battu devra retourner à sa chaire universitaire et qu’il faudra aux libéraux fédéraux se dénicher un autre « chef ». Du gros ouvrage. Le fidèle (idéologiquement) « fils à poupa », éliminé dans Papineau -autre prédiction facile- s’en ira cheminer où ? En Ontario ou bien en British Columbia ? Il n’aura plus à se questionner sur « qui sont les Québécois ? ».

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Face au Desjardins de « Le peuple invisible » (film que je viens de voir), à une émission de télé, l’anthropologue Serge Bouchard a dit : « Mais Richard, il y a des changements, des corrections… » Silence du noir poète en studio. Son captivant film se disperse, hélas, dans toutes les directions. On y voit d’étonnants vieux films, des tentes et des canots, puis des canbanes, à la fin, de bien chics bungalows avec de jolies pelouses ! Le chanteur, en voix hors-champ, dira pourtant : « Tous sont sur l’aide sociale… »

On a le droit alors de songer à nos colons du temps de la Crise, invités à ouvrir des villages là-bas. Un documentaire sur nos chômeurs « expédiés », avec images de nos démunis, ne serait pas moins affligeant. Dans ma parenté, des « revenus d’Abitibi », aigris, me parlaient de leur mésaventure à « misère noire », pas beaucoup moins accablante que celle montrée par Desjardins.

Ces « indiens » ? Des décideurs d’Ottawa décidait un jour de mettre en réserves les « sauvages »; on peut dire en ghettos. Pour les protéger disaient-ils. De quoi, de qui ? De nous, tous « méchants Blancs » ? De l’alcool, qu’ils ne supportent pas ? Pour la conservation de leur culture ? Non, car l’on décidait bientôt d’installer en pensionnats -Cathos et Protestants- leurs enfants. Cela se fit avec les mêmes abus et méfaits moraux, commis envers tous les petits pensionnaires. Blancs ou Rouges. Un racisme hypocrite.

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